Publié le 19 mars 2009 à 08h10 | Mis à jour le 19 mars 2009 à 08h12
Robert Grégoire revisité par ses amis
 
MARC ANDRÉ JOANISSE
Le Droit
 

Le merveilleux répertoire de Robert Grégoire sera revisité par ses amis et collègues musiciens, le 14avril prochain, à la salle Jean-Despréz.
 
L'Envolée est le titre du spectacle-hommage et il réunira, entre autres, son premier guitariste, Raymond Desmarteau, celui avec qui il avait gagné le prestigieux Festival international de la chanson française de Spa, en 1977, Louise et Claude Naubert, Maurice Boyer, Richard Lupien, Jean-Pierre Picard, Julie Laporte et sa nièce, Anouk Grégoire.
 
 
Robert Grégoire est décédé en 2007, des suites d'un fulgurant cancer du foie. Il a légué plus de 300 chansons et un de ses disques, L'Album de Paris, enregistré avec les cordes de l'Opéra de Paris, qui a été l'un des plus piratés durant les années 1970 et 1980.
 
«Robert nous a toujours dépassés d'une tête et on a toujours voulu être comme lui», a dit Claude Naubert.
 
Robert Grégoire a été particulièrement actif entre la fin des années 1960 et le milieu des années 1990. Le public a pu l'entendre au Berceau des artistes, de la rue Laurier. L'endroit a fermé ses portes en 1986. Il a également donné des spectacles à l'ancien Patriote à Jean-Lou. Il est décédé à l'âge de 62 ans.
 
«C'est une célébration artistique. On visitera une oeuvre qui gagne à être connue.»
Robert Grégoire est décédé en 2007
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D'autres sources trouvées sur la toile:
Robert Grégoire est demeuré quelque temps en Europe dans le but d'y faire carrière sans que cela ne réussisse. Il a toute fois laissé sa trace en produisant au moins un 45 tours paru uniquement sur le marché européen.
La chanson "Héritage" apparait sur le cd "Gatineau  Notre ville en chanson et musique" ainsi qu'une courte biographie et une photo de Robert Grégoire.
Héritage
C'est grâce à sa chanson "Héritage" que Robert Grégoire a obtenu le prix de la ville de Spa.
En 1977, on trouve Anne Bernard, Caroline, Yves Chaland, Pierre Chastellain, Robert Grégoire, Jean Guidoni, Jofroi, Pierre Philippon, Pascale Son, Sylvie Vernhes, Françoise Marie-Vigne et Ariane Voyer. Françoise Marie-Vigne cumule les prix : C.R.P.L.F., presse et public tandis que le prix de Spa va à Robert Grégoire.
 

Source:
Dictionnaire de la chanson en Wallonie et à Bruxelles. (Direction : Robert Wangermée)
Conseil de la musique de la communauté française de Belgique, Mardaga, 1995, Liège, 363 p.
Collection « Musique – Musicologie », dirigée par Malou Haine.
Photo Journal, 10 juin 1977
La Patrie, 4 juin 1977
Le Devoir, 31 mai 1977
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http://www.lapresse.ca/le-droit/arts/200903/19/01-838033-robert-gregoire-revisite-par-ses-amis.php
  Robert Grégoire
Robert Grégoire
http://www.info07.com/Culture/2009-03-23/article-667986/Spectacle-hommage-au-roi-de-lacrostiche-Robert-Gregoire/1
Spectacle hommage au "roi de l'acrostiche" Robert Grégoire
Patrick Voyer  Publié le 23 mars 2009
 
Une dizaine d'artistes qui ont bien connu l'auteur-compositeur-interprète gatinois Robert Grégoire, décédé en 2007, présentent pour une deuxième année consécutive leur spectacle hommage «L'Envolée».
 
Après l'avoir tenté avec succès l'année dernière à la Maison des auteurs de l'Outaouais, la bande s'offre cette fois la salle Jean-Despréz, les 13 et 14 avril. Un immense plaisir pour Claude et Louise Nobert, Raymond Desmarteau et Richard Lupien, qui l'ont accompagné durant des années à la guitare, ainsi que pour Maurice Boyer, Serge Côté, Jean-Pierre Picard, Julie Laporte, Anouk Grégoire et les musiciens Daniel Bériault et René Fortier.
 
Pour les fans de musique québécoise âgés de trente-quarante ans et plus, le nom de Robert Grégoire a une douce consonance. «Robert est quelqu'un qui a fait carrière de la fin 60 au milieu des années 90. Il a laissé parce que ça n'allait nulle part, malheureusement. Pourtant, il a gagné des festivals prestigieux (Spa et Granby à la fin des années 70)! Il a juste raté des occasions…», souligne Claude Nobert, en ajoutant que Robert Grégoire aurait pu percer davantage et rêver d'une carrière en France si le timing avait été meilleur. Le Gatinois maîtrisait son art alors que la vague des méga-groupes comme Offenbach et Harmonium drainaient l'attention et que les chansonniers tels que Leclerc et Charlebois perdaient quelques plumes. «L'Envolée» a été choisie pour représenter le collectif car elle est issue de la chanson fétiche de Robert Grégoire, Héritage, écrite après la victoire du PQ en 1976. Dans le refrain, l'artiste parle d'une «envolée d'oies sauvages»; eh bien, les artistes qui rendent hommage à sa mémoire symbolisent ces oies en revenant au printemps avec le soleil. Ce n'est pas pour rien que le mois d'avril a été choisi pour le show et que la troupe a rencontré la presse mercredi au 4 Jeudis, endroit de prédilection de la plume à Robert Grégoire! Un homme façonné par son milieu, un excellent père de famille et un visionnaire (La main blanche d'un Blanc), aux dires de Claude Nobert.
 
Un orfèvre des mots
«Robert était un mélodiste et un parolier extraordinaire (le "roi de l'acrostiche" a écrit plus de 300 chansons) comme il ne s'en fait plus, poursuit Claude Nobert, nostalgique. Aujourd'hui, les gens se pâment pour Pierre Lapointe ou Martin Léon, mais sans être chien, ils ne lui arrivent pas à la cheville. Il était de la trempe de Brel, on disait qu'il était son fils spirituel, de Brassens, il savait bien tourner les textes. Il avait une grande culture (cours classique) et parlait de l'âme humaine, de l'amour, de la guerre, de la paix, des relations interpersonnelles, d'adultère sur la chanson Balade pour un cocu, il avait de l'humour… Et ses mélodies étaient accrocheuses, comme lui était un gars attachant, pas du tout vendu!»
 
Claude Nobert et ses camarades iront puiser dans l'étonnante liste de chansons de Robert Grégoire pour fidèlement dépeindre sa fructueuse carrière. Le public de tous âges appréciera, selon le guitariste, le boulot acharné qu'il y a derrière chaque compo. Denrée rare de nos jours, trouve-t-il. «Aujourd'hui, le travail et l'effort manquent. Oui, la langue française a évolué, comme la musique d'ailleurs, et tu remarqueras qu'on revient étrangement au son des années 60 et 70. Mais le texte n'est pas au rendez-vous! Tu regardes des textes de Lelièvre ou Vigneault: l'effort était là. Aujourd'hui, c'est un petit peu plus brouillon. Je ne veux pas sonner comme un vieux schnock, mais y'a plus autant de rigueur. Y'a des bidules technologiques pour aider les artistes avec les atmosphères de leurs chansons, mais les mots et leurs paroles en souffrent. Des orfèvres des mots comme était Robert, y'en a de moins en moins.» «J'aimerais qu'une ou deux autres générations le découvrent, conclut le passionné. Ceux qui aiment Martin Léon ou Yann Perreau vont vraiment tripper. Après, ils vont se dire "Hein, comment ça se fait que je connais pas ça?!" Tsé, c'est comme dire "Savais-tu qu'il y avait un Paul MacCartney dans les Beatles?!»